lundi 29 décembre 2008

Jus de Cannes!

Avant de commencer la lecture de ce joyeux post au titre douteux, je vous demanderais d'arrêter la musique (et oui maman, c'est possible) et de cliquer maladroitement la vidéo ci-dessous. Il s'agit du groupe Caravan Palace (que j'adore), découverte de ma douce et tendre.



Je sais, je sais, vous devez certainement vous dire que je suis "relou" avec toutes mes vidéos et que vous préfériez le temps où je ne savais pas trop comment mettre des vidéos sur ce blog. Vous n'avez pas forcément tort mais comme c'est moi le chef, je me permets de vous emmerder. HAHAHAHA!

Bref, revenons en à nos moutons et reprenons un récit, même pas encore commencé. Ce matin, je cheminais bonnant-malant avec mon pote Anup. L'atmosphère était pour le moins calme et banale. Nous nous laissions porter par nos rêveries sous un doux soleil de Décembre, laissant tout loisir à nos montures mécaniques de guider la trajectoire de nos vies éparses. Nous déambulions alors nonchalamment vers un repas de riz et de légumes servi à la cantine, avec pour seul souci quotidien: "Vais-je faire la folie de manger Non-Veg today? Vais-je aller, rougissant et plein de gourmandises dans les yeux, vers ce charmant cuisinier moustachu pour lui réclamer une misérable omelette aujourd'hui?" Car oui, je ne sais pas si vous vous en êtes rendu compte mais l'homme que vous avez connu jadis a bien changé. Fini, les sandwichs au pâté! Fini, les assiettes de frites et les steaks! Oui, aux légumes! Oui, au riz en sauces et autres brocolis bouillies! Hourra! Hourra! Youpi! Le pouvoir aux légumes!!! Longue vie aux végétaux en tout genre! Que votre règne vienne! Hosanna! Hosanna!

...

Ainsi, nous roulions sans stress, porté par la fièvre tropicale. Quand soudain, mon oeil expert fut irrémédiablement attiré par une scène inattendue voire même impromptue. En effet, à quelques pas de là, deux compères en basket semblaient s'escrimer tant bien que mal autour d'une "machine à pâté". Comme tout le monde le sait désormais, les machines de guerre de ce genre étant prohibés depuis des lustres sous les latitudes dans lesquels je me trouve, je ne pu alors m'empêcher de tenter d'élucider un mystère ô combien étrange pour le drôle d'européen que je suis. Je me trouvais ainsi en face de deux énergumènes remuant sans cesse dans le but de faire tourner les engrenages d'une machines qui, vraisemblablement, ne brassait pas que de l'air. En effet, un espèce de jus bizarre coulait sans cesse sous les yeux émerveillés de la foule amassée. Tentant d'en savoir plus, je m'approchais donc de la scène en quête d'informations pouvant faciliter la résolution d'une énigme qui prenait de plus en plus de place dans mon esprit embrumé. Le suspens s'accroissant au fur et à mesure de mes pas, telle ne fut pas ma surprise lorsque je remarquai que nos deux bons amis tiraient bons profits de leur drôle de manège. L'histoire en aurait étonné plus d'un. Contre toute attente, nos deux amis, au profil Dupontesque (ou plutôt Dupondesque) agissaient de manière totalement coordonnées. A la demande d'un "client", ils saisissaient une sorte de tige de bambou, la faisant passer dans leur satanée machine d'une cruauté sans nom, recueillant ainsi, une ambroisie qui, à juste titre, ravissait l'assemblée.

Peu au fait des coutumes hivernales locales, j'en vint à émettre une tripotée d'hypothèses aux caractères pseudo-scientifiques: "Est-ce que ces jeunes autochtones boivent du jus de bambou? Ne serait-il pas mieux d'en faire des vélos, des raquettes de tennis et des échafauds? Peut-on vraiment boire du bambou? Et à ce titre, peut-on boire des vélos, des raquettes de tennis ou des échafauds?" Perdu dans des pensées aussi peu profondes que ridicules, je restai là, les bras ballants. Soudain, quelqu'un alluma la lumière de mon esprit et tout s'éclaircie. "Mais oui mais c'est bien sûr!" m'exclamai-je."C'est la saison de la canne!"me dis-je. "Que je suis bête!"déclarai-je.

Un brin excité par ma récente découverte, je me joint ainsi à la foule pour, à mon tour, goûter à cette merveille. Comme convenu, mes deux petits potes tirèrent le jus après de long effort pour, au final, me servir un verre d'un liquide mousseux et marron. Je ne saurais vous décrire la sensation éprouvée alors. Un liquide rafraîchissant et sucré rappelant des sirops merveilleux, le tout accompagné d'un sobre et élégant goût de bois. Un délice! J'en restai émerveillé pendant de longues minutes. Quel bonheur, je m'en souviens encore...

Je vous laisse ici les cocos. Je vais certainement pas trop ramener ma fraise sur ce blog dans les jours qui suivent puisque je me casse draguer de la meuf dans le Punjab avec mes potes Sikhs.

Amusez vous bien pendant votre réveillon.

Jimmy

2 commentaires:

Unknown a dit…

Hey Hey, Jimmy

On se fait un footing en rentrant pour tester tes nouveaux pouvoirs indiens?

Anonyme a dit…

putain!