mercredi 16 avril 2008

Norvegian way of driving

Salut la compagnie,

aujourd'hui fut une journée exceptionnelle, et pour cause, il a fait beau!!! Je vous vois déjà bondir de bonheur en apprenant cette nouvelle. Quelle merveille! Quel bonheur! Beni soit notre seigneur! Hosanna, au plus haut des cieux! Je vous remercie de toute cette joie partagée (Ca me touche, sincèrement!) mais vous allez commencer par vous calmer. C'est pas parce que j'ai eu une journée sans pluie qu'il faut se mettre dans des états pareils.

Ca va mieux? Je peux vous raconter ma vie sans être interrompu tout le temps? Bon...

Je me suis donc levé ce matin en constatant que le soleil avait agréablement pointé le bout de son nez. Après les premiers moments d'égarements, rapidement effacés par un café d'une rare violence, je décidais d'ouvrir l'oeil pour le restant de la journée car la Norvège sait parfois vous faire de grosses blagues. Et pour cause, une fois sorti de ma résidence, je fus encore une fois obligé de constater l'utilité d'un bonnet en plein mois d'AVRIL!!!! Je vous passe les détails mais sachez que, pendant que certains se dorent la pilule en Amérique du sud ou en Inde, ici, on se les pèlent sévère.

Enfin bref, arrêtons de parler du temps et venons en au fait principal de la journée. J'ai conduit en Norvège! Laissez moi d'abord introduire mon histoire. (Pour cela, je vais utiliser des figures littéraires assez basiques: contexte, présentation des personnages, événements, conséquences... et des exagérations personnelles. Il ne faut pas rêver, la conduite en voiture n'a rien à voir avec une vraie aventure digne de ce nom. Du coup, je me sens obligé d'utiliser des procédés bas et vulgaires pour vous tenir en haleine. Que voulez-vous, il faut bien que je gagne ma vie moi aussi.)
Alors après avoir constaté le beau temps précédemment cité, je me rendais avec Bertrand et Torgeir chez un fournisseur pour faire du bricolage. Après une demi-heure de voiture, nous arrivons à l'atelier et là, Torgeir se rend compte qu'il a oublié un truc au bureau. Et il me demande si je peux prendre sa voiture pour aller le chercher au bureau. Tout de suite, je me dis "Cool!". Ensuite, je me dis "Sensas!" et puis "Ouais!" Je me renseigne alors sur la route à prendre et sur les limitations de vitesses. Et là, Torgeir m'explique que sur les nationales, la limitation de vitesse c'est 60-70. Sur les 4 voies, c'est plutôt 80-90. Putain, les cons, je savais que les norvégiens n’étaient vraiment pas violent au volant mais alors là, c'est le comble! Vous vous imaginez à 80 sur une 4 voies? C'est complètement fou. Et le pire de tout, c'est qu'à 80, t'es sur la file de gauche et tu doubles tout le monde. Une véritable course poursuite! Enfin bref, je vous laisse imaginer ma frustration, je pensais vivre une aventure palpitante et finalement, voila cette anecdote reléguée à une malheureuse ballade dominicale sans grand intérêt.

Je vous laisse donc ici profiter de mon désarroi. A bientôt l'ami!

3 commentaires:

Arno a dit…

C'est clair que c'est des mous du slip les norvégiens !!

Enfin c'était encore bien rigolo... On t'a déjà dit que tu avais une magnifique plume ?

Jimmy a dit…

Merci du compliment, ça me touche vraiment

Reg a dit…

C'est pour compenser un grammage en alcool élevé que la vitesse est autant limitée ?
Enfin je veux dire, en France, 80 c'est le minimum requis pour rouler sur une 4 voies. Ceux qui roulent a cette vitesse ne sont generalement pas nets...