jeudi 8 janvier 2009

Punjab, le retour

Comme la très bien remarqué mon ami Simon, doté d'une précision quasi-helvétique, il semblerait que je me sois fourvoyé dans la date de mon voyage dans le précédent post. Je m'excuse donc pour cette inexactitude chronique mais, étant donné qu'il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis, je vais donc continuer sur ma lancée et repartir en Janvier, l'air de rien.

Je ne sais pas si vous vous rappelez mais je vous avais laissé autour d'une bouteille de whisky, accompagné d'un ami barbu et enturbanné. Nous fêtions alors le nouvel an avec une sobriété forte à propos.

Jeudi 1 Février

En ce premier jour de 2009, nous nous éveillons doucement dans le froid du matin. Malgré le froid, régnant en maitre dans l'appartement, nous vaquons à des occupations pour le moins banal tel que petit déjeuner, scotchage (pour ceux qui ne savent pas ce que ce mot signifie, regardez dans le dictionnaire si j'y suis...), lecture de journaux. Bref, nous ne foutons pas grand chose. En fait, nous attendons un autre ami barbu qui posséde une voiture et qui va nous faire visiter la ville de Chandigarh. Nous partons nonchalamment aux alentour de midi.


Notre première visite fut le "Rock garden". J'ai adoré! Le Rock garden est un espéce de labyrinthe uniquement constitué de déchet et de trucs bizarres trouvés par terre. C'est assez insensé. En entrant dedans, nous avons l'impression d'avoir été projeté dans un univers magique.








Après cela, nous sommes parti nous restaurer dans un restaurant au bord d'un lac. Jusque là rien d'étonnant, nous étions vautré dans une chaleur bienveillante en train de manger des trucs chinois quand soudain, je fis une découverte dont je garde encore un souvenir ému. Tenez vous bien, ce restaurant servait des bières à la pression!!! Oh Putain!!! La larme à l'oeil, je demande alors au serveur, l'air grave, s'il peut m'amener un demi, une pinte, n'importe quoi, de cette ambroisie celeste. Vous ne pouvez pas imaginer le réconfort après tout ces mois de légumes et de bières plates. Bien sûr, ce n'était pas une bière géniale et il y avait même un fort gôut de fer et de gaz mais que voulez vous, l'espace d'un instant je m'imaginais en France.

Ce moment d'émotion digéré, nous partimes pour une promenade digestive sur le remblai du lac de Chandigarh, puis au secteur 17, espéce de champs-élysés indiens, où, parait il, "il y avait de la meuf". Ces endroits étant d'une banalité formidable, je ne m'étalerai pas sur ce sujet.

Le soir venu, nous prîmes congé de notre ami sikh pour prendre un bus direction Amritsar, la capitale culturelle du sikhisme.




Le voyage fut assez épique. En effet, un épais brouillard avait pris place tout au long de la route, nous empéchant toute visibilité. Bien sûr, cela n'empécha pas notre cher ami, le chauffeur de bus, de rouler de rouler comme un connard en doublant camions, voitures, sans distinction. Tout le long du trajt, je n'ai pas osé m'approcher du pare-brise de peur de constater qu'effectivement, le chauffeur ne voyait absolument rien. D'ailleurs, je soupçonne l'ensemble des acteurs de la circulation indienne de rouler juste à l'oreille. C'est un mystère que je n'ai toujours pas réussi à résoudre...
Toutefois, le voyage se déroula sans encombre, parsemé de pause-pipi-thé-bouffe où j'eu encore une fois la joie de m'adonner à ma toute nouvelle passion: les blagues en hindi avec les autochtones.





Puis, après quelques heures, nous sautons du bus en marche pour nous rendre dans le village de la soeur de Bhupinder. Nous avions prévu de dormir là-bas pour quelques jours. Encore une fois, l'atmosphére est incroyable. Tout est silencieux, les ruelles sont désertes, le brouillard a complétement envahi la campagne, rendant le paysage fantomatique. Nous tournons encore et encore dans des ruelles défoncées où s'écoulent des ruisseaux, chargés d'immondices. Parfois, nous voyons une vache, tel un gardien faisant sa ronde, tourner au virage d'en face.Après dix minutes de marche, nous arrivons finalement dans la maison de la soeur de Bhupinder. La maison est modeste mais chaleureuse. Après de rapides présentations et un diner avalé sur le pouce, nous nous écroulons sur notre lit et dormons d'un sommeil profond.

Vendredi 2 Février

Le lendemain matin, je fais plus ample connaissance de la famille qui nous héberge.


Puis, après un lourd petit déjeuner épicé, nous partons sur la moto du beau-frére de Bhupinder en direction d'Amritsar. Encore une fois, le spectacle sur la route vaut le détour.






Et voici quelques photos du Golden temple. Encore une fois, c'était magnifique. Dans l'enceinte du temple, on sent une véritable spiritualité arriver. Des personnes de tout ages se baignant dans le bassin, le bleu de l'eau se mélangeant presque avec les reflets dorés du temple.





Un fait notable concernant le Golden Temple est qu'ils servent de la nourriture gratuite en continu que tout le monde mange à même le sol. En effet, le guru de l'époque avait décrété que tout le monde, du plus illustre roi jusqu'au plus parfait inconnu, devant manger ensemble à même le sol avant de le rencontrer afin de briser les différences sociales.

Puis, nous sommes parti assister à une parade complètement hallucinante à la frontière pakistanaise.

Mais ce sera pour demain...

Jimmy

1 commentaire:

Voyage Maroc a dit…

Très belles photos, merci pour le partage.